Les Pmettes, sont mamans

lundi 24 février 2014

Quand tu passe de l'espoir au désespoir

Il n'y a plus d'espoir, je n'ai plus d'espoir. Je sais que mon petit lutin n'a pas tenu, qu'il s'en est allé seul, sans souffrir, sans laisser le moindre doute... C'est cette nuit en allant au toilette que j'ai compris, en essuyant ces traces de sang. Et depuis ce matin, ces pertes jaunes marrons, ne m'aide pas à avoir la moindre lumière d'espoir.

J'ai téléphoner a la PMA ce matin, pour savoir, si c'était normal que a J8 post transfert, j'ai des pertes de sang, ainsi que des traces jaunes / marron (merci de scrutage intensif de culotte ) ... et là on me réponds, faite la prise de sang samedi, tant qu'elle n'est pas faite, on ne peux pas savoir, certaines grossesse commence par des saignements... Merci madame, mais samedi c'est loin, et d'ici samedi, j'aurais déja éponger des litres de sang...

Mon petit lutin je sais que tu es parti, mais pourquoi ? qu'ai-je fait qu'il ne fallais pas ? Ne t'ai-je pas assez attendu ? assez désiré ? ne serais-je pas une de ces bonne mère ? je t'aimai pourtant déjà si fort ... mais toi, tu es parti, sans laisser l'ombre d'une vie.

J'ai pourtant manger sainement, je n'ai pas fait d'effort, j'ai vécu normalement, je suis rester confiante du jour du transfert, jusqu'à aujourd'hui, mais là c'est trop, je ne peux plus y croire, je ne peux plus espérer, j'ai pleurer toute la nuit, voulant rattraper ce petit lutin.
Quand m'a tu abandonner ? quand es tu parti ? es tu toujours là ? as tu finalement trouver ta place ? ce sang serait-il une marque de présence de ta part ? 

En attendant, je n'ai plus que mes yeux pour pleurer, l'attente deviens longue, le doute est pesant. Pourquoi... faut-il que j'ai ces pertes maintenant ? pourquoi, le bonheur n'est-il pas pour moi ??

lundi 17 février 2014

un voyage au ski !

Nous rentrons de la PMA ! nous avons fait le transfert, d'un beau blasto ! je suis sûr qu'il est magnifique. Je n'ai rien senti au transfert, contrairement à ma seule et unique IAC, où j'avais des larmes de douleurs. du coup, on se sens moins stresser. Mis à part quand je me suis levée, que je me suis dit, "ouais mais si je me lève ... y va tomber ..."  et puis apres je me suis dit, que l'utérus a fermer ses portes, qu'ils savent bien ce qu'il font, et tout et tout. enfin 2 secondes de stress, à peine. 

Et puis j'ai envoyer mon petit lutin restant au ski ! je lui paye le voyage, je suis gentille non ?? sur les 9 qu'ils me restait vendredi, j'en ai deux excellent ... donc forcément, un dans mon bidon, et l'autre ... au ski ! 3 autres restent encore à la station jusque demain, pour voir s'il valent le coup... mais suivant la biologiste, il faudrait un miracle, il sont pas beau, il sont moche quoi ... ça m'a fait de la peine quand elle m'a dit ça, j’espérai un peu plus de lutin ... mais la vie à décider autrement pour eux.

Alors voilà j'espère fort, pour que mon petit lutin s'accroche. Je vais continuer mon CD d'hypnothérapie, ça me destress ce truc là. je pense que je dois cette zenatitude à ce CD. Je continue mon utrogestanisation, berk berk berk, vive les fond de culottes. Et je croise tout mes petits doigts.

vendredi 14 février 2014

Que font mes petits lutins ?

Je viens d'avoir un coup de téléphone de la biologiste de la PMA. Elle voulait me donner des nouvelles de mes petits lutins.

Avec un TOP départ de 14 lutins le jour de la ponction, je viens d'apprendre que 5 n'ont pas survécus... Il ne nous en reste plus que 9 ... Je suis triste de savoir que 5 n'étaient pas assez fort pour continuer le chemin avec nous. Je trouve ce chiffre énorme... Alors je me pose la questions, pourquoi n'ont ils pas survécu ? que c'est-il passer ?
Et puis, sur les 9 qu'ils me reste tous ne sont pas au top du top de leur qualités... que quand ont veux les pousser au stade blasto, on a une perte de 50% environs ... je vais perdre encore des petits lutins, je le sais bien ... je savais bien dès le début, que tous ne survivrais pas, que tous ne nous accompagnerais pas ... je le savais ... mais je suis triste... j'ai peur ... peur que le jour du transfert, aucun lutin n'ai survécu, que aucun lutin ne veuillent de nous comme parents, peur de devoir pleurer encore une fois... 
Il faut pourtant que je garde le moral, pour chéri, pour nos lutins, je voudrais en avoir suffisamment pour les mettre sur la banquise. Je voudrais ... Mais comme m'a dit la biologiste, aujourd'hui nous ne sommes sur de rien. nous ne saurons ça, que lundi, au moment du transfert. 

Je n'ai qu'une chose à faire en attendant, espérer en pensant fort à eux, leur dire que nous serons de bon parents, que nous les aimerons, comme on ne peux aimer. Leur demander si fort pour qu'il m'entende, de s'accrocher, de rester avec nous. 

Mais pour l'instant je voudrais savoir ... que font mes lutins ?

jeudi 13 février 2014

FIV1 : ponction 12/02/14

Je n'ai pas eu le temps, ni le courage, d'écrire mon billet hier soir ... alors c'est aujour'hui que je le fait ...

Hier c'était la le jour de la ponction, on y es ! levée au aurore, 5h du matin, je prend ma douche désinfectante, je sens déjà l’hôpital avant même d'y être, chéri se prépare, et nous partons pour 6h du matin, le rendez vous étant à 7h20, ça nous ferra juste arriver 20 minutes avant, c'est parfait ! 

Arrivé à l’hôpital, on se dirige vers l’hôpital de jour, les sages femmes ne sont encore pas arrivée, mais ne vont plus tarder. Une fois arrivée, elle prépare mon dossier, et m'installe en chambre, ouf chambre seule ! je n’espérai que ça. A peine, le temps de mettre ma super combinaison de bloc, qu'un brancardier est là. Et moi je ne suis même pas stresser d'ailleurs, ce qui m'étonne. Moi grande angoisser ne service, qui n'ai pas un brin de stress en moi, un jour comme ça ... que ce passe t il ?? Nous discutons le temps du voyage vers le bloc avec le brancardier, il est drôle, et moi qui n'ai ce matin envie de plaisanter, on parle bien. 
Arrivée au bloc, on me met en salle d'attente, il y a une fille avant moi, qui fait sa ponction en locale, déja les locale, ensuite les anesthésie général, alors je patiente, deux autres filles sont avec moi, mais ce n'est pas pour des FIV ... 
J'essaye de dormir un peu en attendant mon tour, je somnole, puis l'anesthésiste viens me voir. On relis mon dossier, il est très drôle ... il pose ma perf, on discute, puis c'est à mon tour. bizzarement toujours pas stressée ...
Dans la salle du bloc, c'est le bordel, tout le monde raconte n'importe quoi ... surtout l'anesthésiste... et moi, qui en rajoute quelques couche, mais que m'arrive t il ??? quand vais je commencer à stresser ??? jamais ! une fois installer, on m'injecte le produit, et dodo !! 

Je me réveille en salle de réveil, j'ai mal, j'ai l'impression que l'on est entrain de m'arracher tout le bas du ventre, je suis complétement perdu, je ne sais plus ou je suis... Les sanglots arrivent... Et l'infirmière de salle viens me voir, me demande ce que j'ai, et me dit "vous êtes sur que vous vouliez vraiment cette FIV pour pleurer comme ça, les autres elles ne pleurent pas elle" , Je suis choqué ! de quel droit elle se permet de me parler comme ça. Désoler d’être perdu, et d'avoir mal ! on me passe une perf de spasfon, et lorsque l'on me demande si j'ai mal, je me contente de dire non de la tête, je veux sortir d'ici, je veux aller rejoindre chéri ! 

20minutes plus tard, le brancardier viens me chercher, et me remonte en chambre... chéri m'attend, il s'est un peu assoupi sur le lit. Puis la gynécologue qui a pratiquer à la ponction viens me voir, en me rassurant, me disant que c'est normal que j'ai aussi mal. 14 ovocytes de récupéré, ça ne peut faire que mal. On tente donc le stade blastocyste , et on fait un transfert lundi, si je vais bien. 

A midi, j'ai eu mon plateau repas, il était temps .. je réclamais à manger, depuis que je suis remonté en chambre. Du poisson, avec des pommes de terre et haricots vert que j'ai partager avec chéri. 

Maintenant, il n'y a plus qu'à espérer, il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que ces 14 petits lutins se développent bien

lundi 10 février 2014

FIV1 : monitorage2 10/02/14

Ce matin, nouveau monitorage pour la FIV, j'y vais sans espoir, même si je n'ai plus de douleur, je sais bien, ce qu'il va ce passer, ce qu'on va me dire ... "On annule la FIV", c'est comme ci j'en était persuader...
Il y a un monde fou, dans la salle d'attente de la prise de sang, mais c'est quand même assez rapide. Chéri est à mes côtés comme toujours. Il m'a promis de ne pas faire de boulette ce matin, à essayer de me remonter le moral n'importe comment ... on verra ...
Une fois la prise de sang faite, direction, la salle d'attente d'échographie. Il y a du monde aussi. C'est assez long ce matin ... 4 à 5 couples sont passer avant nous, puis voilà que l'on viens nous chercher ! Ouf c'est ma gygy préféré , elle est si douce, moins brute dans ses paroles, beaucoup plus rassurante.
Je m'installe pour l'échographie, elle propose à chéri de venir voir, mais c'est pas trop son truc, alors tempi, on fait ça sans lui. La gygy, ne dit rien, a part qu'il y a environ 20 fofo sur chaque ovaires ... OK j'ai compris, cherche pas plus loin, la ponction va être annulé ma belle ...
On retourne dans son bureau, et elle sort un petit papier rose ... kékesé ???? la réponse ovarienne est très bonne, il ne faut pas louper une chance comme ça me dit la gygy, on tente la ponction ! Ahhh j'ai juste envie de l'embrasser, de lui sauter dans les bras !! de lui dire merci, mille fois merci ! 
Bon après la ponction, on verra si on fait le transfert, celui ci n'est pas sur ... mais au moins la ponction sera faite ! je dois surveiller mon poids à cause de l’hyper stimulation qui me guetter vendredi, et je dois faire des piqure de lovenox tous les matins pendant 3 semaines ... je m'en fou, j'ai ma ponction !
Je sors du bureau, plus que souriante, je suis heureuse, on y est ! 
déclenchement ovitrelle ce soir, à mi dose, pour éviter l'emballement des ovaires, et ponction mercredi 12 février.

vendredi 7 février 2014

FIV1 : monitorage 07/02/14

1er Monitorage de FIV 1 aujourd'hui. Levée au plus tôt pour se rendre à la PMA, le temps de mettre de l'essence dans la voiture, et nous voilà partis. On se présente à la secrétaire, qui nous indique ou patienter. Une petite salle où il y a du monde, je suis d'ailleurs étonnée qu'il y ai autant de monde. On commence par la prise de sang, puis ensuite je partirais m’assoir en salle d'attente pour l'échographie. 
La sage femme viens me chercher, elle est douce, gentille, souriante, comme tout le monde d'ailleurs dans cette PMA. Elle commence à me faire l'échographie, me dit que j'ai déja beaucoup de follicule, alors je lui explique toutes les douleurs que j'ai depuis mardi, mais que bien évidement ça passe avec du spasfon ... la gynécologue, prend la relève, mesure tout le beau monde, que mes ovaires ont fabriquer... je suis à la limite de l’hyper stimulation. " dans ces cas là, on arrête le traitement quelques jours, puis ont refait un contrôle, sous peine, de perdre la qualité ovocytaire" ; " on attend la prise de sang, mais ... " j'ai compris, je ne suis pas idiote, l'annulation de FIV 1 me pend au nez. Je me suis glacé d'un coup, ne pouvant plus rien dire, mais le mot d'ordre est " ne pas pleurer " ... je suis ressorti du bureau, triste, froide, déserte.

Je suis quand même allez faire mon rendez vous anesthésiste. et là les questions qui refroidissent par la secrétaire " c'est quand la ponction?" ... s'il y en a une ma belle dame ... Mais la gynécologue m'a dit qu'il fallait quand même le faire au cas où, ce rendez vous ... alors j'exécute ses ordres. En attendant l'anesthésiste, un millier de larmes pointé leur nez, au bord de mes yeux, rien que la main de chéri sur mes genoux, me donner envie de pleurer. Je ne suis même pas capable de retenir ces larmes qui coulent en silence de long de mes joues. Je me braque à chaque phrase que chéri me dit. Je le sens froid avec moi " si ce n'est pas là, ce n'est pas grave, ta santé avant tout" , FAUX ! et HARCHI FAUX !!! notre bébé avant tout !! je sais que au fond il a raison... mais les moindres phrases qu'il me disait me blessait encore plus ... la seule chose qu'il lui resté à faire, c'était me tendre ce paquet de mouchoir, pour essuyer mes larmes, et éviter que tout le monde voit, que le monde s’émiettait autour de moi ...

L’anesthésie est venu me chercher, et me demande quand à lieu la ponction ... peut être jamais mon brave homme ... alors j'ai dit que c'était à deux doigt d'être annulé. Il a été compatissant, et ne m'a pas trop embêter avec tout son charabia, il a relu mon dossier avec moi, et à tout de même envoyer faire une prise de sang au labo. Dans les couloirs, plein de ventre rond, qui me font revenir les larmes, qui me donne envie de me sauver en courant ... tout me rappelle, que ce bonheur ce n'est sans doute pas pour moi...

Au laboratoire, l'infirmière était plutôt ... agaçante ! voyant ma carte d'identité elle me sort " oh c'est vous sur la photo ? mais vous avez maigris ! " .... C*nnasse, P*tasse .... et j'en passe, j'avais presque 10 ans de moins sur cette photo ... " oui j'ai vieilli quoi ...  Mais merci du compliment , j'étais grosse ou quoi avant ?  Puis en viens la question suivante ... la ponction est prévu quand ... alors je réexplique de nouveau mon histoire , que ça va sans doute être annulé, et tout et tout, et à chaque fin de phrase que je prononçait , elle me répondait " oh ma pauvre" sur un ton un peu ... moqueur .... C*nasse, tu n'a pas compris, que ma FIV va surement être annulée, que moi je suis triste, démunie de tout ?? où bien tu te fou royalement de moi ???

J'ai téléphoner cette après midi, pour avoir la marche à suivre ... j’arrête la stim' pour le week end, et nouveau contrôle lundi, afin de voir ... si cette FIV est possible où non ... En attendant, je suis en haut de cette falaise, à observer, tout ces petits rocher, qui croulent sous mes pieds, en attendant, la chute brutale. Je dois me reposer, mais je n'en ai même pas envie, j'ai juste envie d'une chose ... que le bonheur pense enfin à nous ...

lundi 3 février 2014

quand le bonheur des autres te saute à la figure

Je ne sais plus si je vous avez déjà parler d'une de mes "amies". Enfin amie est un grand mot enfaite je pense. C'était une amie, et notre amitié c'est dégrader avec le temps.
Il y a quelques temps, au début de mes traitements, elle avait fait tout un spitch comme quoi, elle non plus ne pouvais pas avoir d'enfant, comme quoi il lui faudra absolument des traitements tout comme moi, sans avoir eu cet avis de la part d'un gynécologue. Madame est hypocondriaque, donc un moindre truc, et elle est entrain de mourir, alors elle a fait tous les gynécologue de la ville, et des villes voisine pour qu'on lui décèle un problème. Personne ne lui a jamais rien dit. Et puis de toute façon la question ne se posait pas, fille instable dans le genre, c'est bien elle. 
Quand elle a su par sa mère, que je changer d’hôpital, elle a voulu venir se faire suivre à la PMA, sauf que manque de chance pour elle, on va pas en PMA comme ça. Enfin elle avait chercher a avoir les nom des gynécologues pour pouvoir prendre rendez vous avec eux. Je suis rester de marbre, et ne lui ai pas dit à quel hôpital j'étais, afin d'être sur de ne pas me la retrouver un jour dans les pattes à l’hôpital.
Il y a quinze jours de ça, elle m'envoie un SMS me demandant, si je connais un bon gynéco dans notre ville. Je lui réponds que non, et que de toute façon, je ne suis plus suivi ici.
Puis hier, je reçois un SMS, me demandant, quand on pouvais ce voir, qu'il fallait absolument qu'elle me parle, mais qu'elle ne pouvais pas le faire par SMS. Ne voulant pas trop la voir, et en entendre de toute les couleurs sur ses problèmes gynécologique inexistant ( oui c'est quand même le genre de nénette qui s'est pointé un soir chez moi, pour me montré les échographies que son gynécologue lui avait faite, pour un examen de contrôle , j'vous laisse imagine la tête de chéri ! le pauvre ), j'ai préféré, ne pas m'attarder avec ça, et lui ai dit de me dire ce qu'il se passait par SMS.
Vers 13heures, mon téléphone sonne, alors que j'étais encore au boulot, à la bourre comme d'habitude, je laisse sonner, ça rappellera plus tard. aussitôt le téléphone resonne, je prend mon manteau, et file à la voiture. C'est Mme hypocondriaque

" - Salut ma pounette, comment tu va ?
- Ca va, merci, un peu overbooker en ce moment, mais je gère.
- Je ne pouvais pas te l'annoncer par SMS, mais tu sais, je suis comme toi, je ne peux pas avoir d'enfant, je dois prendre des cachets...
- Ouais et ?? (m'attendant, à devoir donner des explications sur tout ça )
- Je suis enceinte, et j'ai pas eu besoin de prendre de traitement moi "

Je ravale ma salive, ma gorge ce noue, les larmes coulent ... Je n'écoute plus, je lui répond rapidement " ah ouais super " puis de là s'en est venu le reste de la conversation où elle me parler de tout un tas de chose que je ne voulais plus entendre, j'ai essayer de couper cours à la conversation, mais Mme hypocondriaque continué sur sa lancé. 

" -  Ecoute, je suis désoler, je dois te laisser , lui ai-je répondu.
- ok, bah quand tu viendra chez ma mère, téléphone moi, je viendrai te montrer toutes mes échographies

gloups, je ravale de nouveau ma salive, mon visage se liquéfie, je n'ai plus de mot, c'est le néant, je suis vide... je suis encore une fois à me rappeler que je suis infertile.

Chéri, me dit, de ne pas me prendre la tête avec ça, que j'ai autre chose à penser, que je ne dois pas me stresser, que ce n'est pas le moment. que je dois penser à moi, à nous, à cette future FIV, mais surtout pas me prendre la tête pour Mme Hypocondriaque... facile à dire ... mais pas facile à faire...

samedi 1 février 2014

c'est personnel...

Depuis que j'ai commencer mon nouveau boulot, je n'avais pas vraiment de justification à donner... J'étais en ménopause artificielle, donc rien à signaler. Mais maintenant que la course à recommencer, il faut toujours se justifier, rendre des compte tout le temps... 

- Déja d'une à la chef, bon elle, elle était au courant depuis que j'ai signer mon contrat, elle savait que tôt ou tard, j'allais être absente souvent très souvent, et en connait la cause. Elle n'a rien dit. Par contre quand je lui ai téléphoner pour lui dire que je serait absente à telle et telle date, j'ai bien senti une gêne dans sa voix... OK ça ne l'arrange pas, je le comprend bien, mais ... elle était au courant.

- Puis il y a les patients , c'est la le pire ... quand je décale mes heures de boulot d'un quart d'heure, pour être à la maison à temps, pour ma piqûre avec l’infirmière. Ils veulent savoir pourquoi je décale de quinze minutes, ou pourquoi je suis pressée quand la petite mamie ne veux pas se coucher. Je trouve des excuse bidon, mais toujours la même question , " Pourquoi " , " Tu as quoi a faire après ?" , je réponds que c'est personnel, et puis je continue mon boulot. Et puis il y a ceux qui demande pourquoi, je ne suis pas la tel et tel jour, où je vais, ce que je fait, pourquoi je ne viens pas m'occuper de leur mère ce jour là, alors je réponds encore une fois que c'est personnel. Quelqu'un a été s'imaginer que j'étais malade, et m'a demander si c’était grave... alors j'ai rassurer en disant que je n'étais pas malade, mais que encore une fois c'est personnel.  La curiosité des gens ça me tue ! qu'es ce que çà peut leur faire ?
Et quand il vont voir que je suis absente quelques jours pour la ponction, il faudra encore trouver une excuse tout aussi bidon. Toujours se justifier, toujours mentir, toujours inventer une excuse bidon, c'est la règle d'or de la PMA .

Sinon le début de mon traitement se passe bien, je supporte bien les piqure de Purégon, ouf, je n'ai pas l'éffet du Gonal, qui me fesait dormir 30 minutes après la piqure. Des petits bleus, commencent à se former autour de mon nombril. les points d'injections sont un peu sensible, mais rien de bien méchant.