Les Pmettes, sont mamans

samedi 30 novembre 2013

Le récit d'une fille qui à survécu à une Coelioscopie...

Mercredi 27 novembre
chéri me conduit dans le palace doré qui m'attend, depuis plus de 2 mois. Nous y voilà, le temps à passer à une vitesse folle. Nous sommes arrivés à l’hôpital avec 45 minutes d'avance. Du bureau des admissions, on me fait monté en gynécologie, 3eme étage. Il y a un monde fou dans les ascenseurs, nous prendrons donc, les escaliers, après tout c'est pas 3 étages qui vont nous faire mourir ! Nous faire mourir non, mais nous perdre dans les couloirs oui ! nous avons parcouru ces long et larges couloirs, pendant de très longue minutes, nous ne trouvons pas le service de gynécologie, l'orthopédie ? c'est pas là , la traumato ? c'est pas là non plus , puis plus rien, de long couloir vide, quelques infirmière de temps en temps, qui ne prêtes pas attention à nous, on décide de faire demi tour, et de retourner sur nos pas, la gynécologie ? c'est bien là ! nous y voilà. Je me présente au bureau des infirmières, elles cherchent mon dossier, et me conduisent dans un autre service, celui de la chirurgie digestive, il n'y a plus de place dans mon secteur pour m’accueillir, sa me fou bien les boules ... mais on me rassure, les médecins viendrons me voir. Alors nous revoilà parti dans des longues marches dans les couloirs, on prend un couloir à droite, un à gauche, un ascenseur, un autre couloir, à droite, nous y voilà. voilà mon service. Un jeune infirmier prend mon dossier, fait mon entrée, prend mes paramètres, me laisse m'installer. Puis chéri doit partir, me voilà seule face à l’hôpital, face au monde médical. J'ai les boules, je retiens mes larmes, je ne dois pas pleurer, chéri serait encore plus mal de me laisser. Alors je le regarde s'éloigner dans ce long couloir immense, me laissant là, face à tout ce qui m'attend ... Le jeune infirmier qui à fait mon entrée, reviens me voir plusieurs fois, me demandant, comment je me sens, il me demande si sa me dérange que ce soit lui, qui inspecte ma minette bien rasée, pour l'intervention du lendemain ( un peu mon n'veux que sa me dérange ! t'as quoi ? mon age ? où peut être bien plus jeune). Il comprend, il avait l'air aussi gêner que moi, et va donc me chercher une infirmière toute douce. Tellement gentille qu'on a discuté une petite partie de la soirée, elle est venue me revoir plusieurs fois, avec le jeune infirmier, afin de s'assurer que tout aller bien. Il est 23h, l'infirmière de nuit m'apporte le comprimer pour m'aider à dormir, ni une ni deux, mes yeux se ferme.

Jeudi 28 novembre, 
7heures, une infirmière viens prendre mes paramètres, me donne une blouse propre, et amène le brancard , pour me conduire au bloc , ( n'étant pas dans le bon service, personne ne connais l'heure de mon passage sur le billard ). Je me lève, prend ma douche, et m'installe sur le brancard comme demander par l'infirmière, puis j’attends, je suis loin de mon lit, face à la TV ( tout de même ), le dossier du brancard pas relevé, je suis couché sur une planche à pain, la sonnette d'urgence est à des kilomètre de moi, et comme on me l'as si bien dit, je ne dois plus bouger du brancard une fois installer dessus! Le temps passe , pas vite à mon gout ! personne ne viens me voir, personne depuis 7h du matin n'est entré dans ma chambre.
10h30, une seconde infirmière entre dans la chambre avec un brancard, toute étonner que je sois déjà si mal installer sur l'un d'eux. elle ne comprend pas, moi non plus. Puis la brancardière viens me chercher, et là on parle, je lui dit, que je suis installer comme une cruche sur cette planche à pain, depuis 7h00 du matin, elle est outrée !  Nous parcourons de long couloir, si froid, si vide, si triste, puis nous voilà à l'entrée du bloc opératoire. L'infirmière de bloc m’accueille, elle est gentille, et drôle. Je tremble de tous mes membres, à peine le temps de m'installer dans la "salle d'attente" que l'on viens me chercher pour l'opération. Mon cœur s'emballe, j'ai l'impression que ma poitrine va exploser. J'ai peur, je veux m'enfuir, mais je suis bien là, je n'ai plus le choix. Toutes les infirmières de bloc, l'anesthésiste, l'interne anesthésiste sont là m’accueillant avec grand sourire, comme si le messie venait d'entré dans la pièce. Serais-je le messie ?? Tout le monde se présente, tout le monde est gentil, tout le monde me rassure. L'infirmière de bloc, me pose une perfusion, pendant que l'anesthésiste me parle, nous parlons boulot !  il essaie de me distraire, mais cette pose de perfusion est horriblement douloureuse, je résiste, mais quelques larmes coulent le long de ma joue. La pose est mal faite, la veine a roulée, elle est à côté, elle tente un autre endroit, qui est encore plus douloureux, puis l'anesthésiste, me prend mon second bras, et les voilà tout les deux à essayer de me perfuser. Je n'en peux plus, mon corps explose, ma peur explose, les sanglots sont là, j'ai peur, je suis une bête de foire que l'ont arrive pas à abattre. Je cris de douleurs, des sanglot interminable, jusqu'à m'en étouffer, une infirmière tiens, ma tête, pendant que l'interne anesthésiste me rassure, me parle me caresses les joues, les cheveux, je veux lui dire de m'aider, de me sortir de ce cauchemars, je le regarde, je veux qu'il m'aide, que quelqu'un arrete de me faire souffrir, il voit ma douleur, prend le masque anesthésiant, le pose sur mon nez, et ma bouche, et me demande de respirer, pendant, que lui continu, ses carreses sur ma joue. J'ai le nez boucher par les larmes, je ne peux plus respirer, la bouche fermer, tout le gaz anesthésiant entre dans ma bouche, et les sanglots repartent de plus belle, mes yeux se ferment, mais je résiste, je m’étouffe encore une fois de sanglot. Mes yeux s'ouvre, tout est trouble autour de moi, l'interne, est toujours là, sa main sur ma joue, j'ai l'impression de mourir, je le regarde, puis mes yeux se ferment définitivement. ( je verrais par la suite, que ma mise sous perfusion a été très périeuse, heureusement que je dormais ... j'ai compter au moins 6 trous de tentatives ... vous ne me croirez sans doute pas, mais c'est pourtant bien véridique... )
14h30, mes yeux s'ouvre en salle de réveil, inondé de larmes, et mon corps remplis de nouveau de sanglot, la douleur est atroce, je pleure, mais le masque a oxygène me gène encore plus. L'infirmier me le retire, je n'arrive plus à parler, plus un sons sort de ma bouche, je veux leur dire que j'ai mal. Il me comprennent, et me mettent sous morfirne. Une stagiaire infirmière me remet le masque à oxygène, car ma sat' chutte ... j'avais cas pas bouger la main, et la pince à linge n'aurais pas bouger ! On m'a rassurer en me disant, que ce n'était rien. 
15h30, je remonte dans ma chambre, enfin je suis là en vie dans mon lit, l'opération est passée, mais faut pas trop me parler, je comprend plus rien à la vie ! je dors, et redors, et reredors. les infirmières sont très présente, très gentille, me rassurent, me disent, que si j'ai envie de vomir, je n'ai cas les appeler, qu'elle resterons avec moi le temps de ce moment que je redoute tant. Miraculeux, je n'ai pas vomis !  Je veux faire pipi, mais je n'y arrive plus, plus rien de sort, j'ai mal. Le chirurgien viens me voir, il demande à ce que l'on me sonde histoire de m'aider un peu. sa soulage, sa fait tellement de bien ! mais la sonde est retirer aussitot, il faut que j'arrive a faire pipi toute seule. C'est à 00h du matin que je ferais mon premier pipi ! une grande victoire ! j'en suis tellement fière, que chéri est le premier au courant. Stupide non ? 
Le reste de la nuit c'est passer en douleur, ma perf était changer régulièrement, je ne peux pas bouger, j'ai si mal ! l’infirmière de nuit est d'une gentillesse exceptionnelle, comme toutes les autres d'ailleurs !

Vendredi 29 novembre,
7h, envie pressante, vite vite, j'appuie sur le bouton rouge! et devinez qui arrive ? l'élève infirmier qui était aussi gêner que moi la veille de mon opération. Il me demande si sa me dérange que ce soit lui, qui fasse mon levé, sachant que ... je suis dans un état pitoyable, avec les blouse " fesses à l'air ", je lui dit, que je m'en fou, que je veux faire pipi maintenant, que je ne peux plus me retenir. Il veut tenter mon 1er lever, mais pour ça faut prendre les paramètres, je lui demande de s'activer un peu, si il veut pas en plus me sa, me laver intégralement au lit ! il rigole, moi un peu moi, j'ai l'impression que ma vessie va exploser ! ouf, il m'amènera jusqu'au trône royale, mais une fois sur le trône royale, vous savez quoi ?? il m'était impossible de faire pipi ! je suis rester là assise, de longue minutes, puis youpi j'ai fait pipi, mais je veux vite me recoucher ! la tête tourne. Je sors de la salle de bain, ne pensant plus à ma blouse "fesse à l'air" heureusement, il m'attendait dans la chambre, un peu plus, tout le monde voyais la lune ( porte de chambre grande ouverte , les infirmières ont profité de mon levé rapide pour refaire mon lit ), sa l'a bien fait rire sa aussi tiens ! Alors le pauvre quand il m'a demander si sa me gêner si c'était lui qui fasse mes pansements, il s'attendait peut être a ce que je l'envoie sur les roses, mais bon maintenant qu'il a vu la lune ... il peut bien faire mes pansements! et c'est lui qui se sera occuper de moi, tout au long de mon séjour, bien sur pendant ses heures de présence. C'est ce que j'ai apprécier dans ce service, ce n'est pas quelqu'un de différents qui viens tout les 5 minutes te faire un soin, c'est toujours la même personne, et ça c'est bien !

Samedi 30 novembre,
Je rentre chez moi ! 

Bref' vous l'avez compris, je suis ressortie vivante de cette épreuve qui me terrifier tant. Je suis fière de moi, fière d'avoir réussi a surmonter tout ça seule, sans chéri à mes côtés.

Il en ressort de l'opération, qu'il y a bien une endométriose profonde et ancienne, au niveau de la vessie ( une grosse masse à été retiré à la vessie, donc la vessie a été suturé ) , de l'endométriose sur le côlon, puis de l'endométriose, à un endroit du vagin. Un drilling ovarien à également été fait, puis le chirurgien en a profiter pour replacer bien mon utérus, qui était apparemment très mal positionner. Nouveau rendez vous le 3 décembre, pour connaitre la suite du parcours


J'ai entendu cette chanson plusieurs fois en attendant de descendre au bloc, et ça m'a tellement fait penser à la PMA ... à nous...

lundi 25 novembre 2013

Morte de trouille

Je n'ai plus beaucoup de temps devant moi, et plus sa avance, plus j'ai peur, je suis morte de trouille à l'approche de mon opération. J'ai limite envie d'appeler la PMA pour leur dire " on annule l'opération ", j'ai envie de m'enfuir loin, très loin d'ici, pour échapper à tout ça ... Je me pensais bien plus courageuse que ça ... mais là, l'opportunité d'avancer se présente, et moi, j'ai envie de la fuir comme je fuirais la peste, parce que j'ai tout simplement peur. 
Peur de l'anesthésie, peur d'une complication, peur de ne pas me réveiller, peur de vomir ... Et enfaite, plus les jours avances, et plus j'ai de peur dur ma liste ... Je dois paraitre vraiment stupide, mais c'est comme ça ! j'ai envie de pleurer rien que d'y penser ...
Le régime sans résidu, que je suis avant l'opération m'épuise, je suis une morte vivante, je suis fatiguée, épuisée, depuis que j'ai commencer le régime, j'ai des crampes dans les jambes à longueur de nuit, du coup, je ne me repose pas beaucoup non plus ... sans doute un manque de magnésium ... 

Enfaite j'ai l'impression de paraitre débile avec tout ça ! Toutes celles qui ont 4, 5,6 ans d'attente, doivent être morte de rire en voyant ce billet, je sais bien que ce n'est que le début du cauchemars ... Mais je voudrais vraiment que tout s’arrête ça , qu'on retourne en arrière, et que un bébé se pointe au C1 ...

mardi 19 novembre 2013

La belle mère a fait le 1er pas !

Souvenez vous l'épisode du baptême, où elle avait exposer notre situation a la terre entière. J'avais promis, même jurer, que je ne referais pas le pas vers elle ! que j'attendrais des excuses de sa part, et j'ai tenu ! Sa fait 1 mois aujourd'hui, que la guerre est déclarer. Et en 1 mois elle a du y réfléchir mainte et mainte fois, à comment venir me reparler, comment s'y prendre, faut dire, que j'ai pas un caractère si facile ... mais j'en suis fière de ce caractère et je l'entretiens ! 
14h30, mon téléphone sonne... belle maman ! quelle surprise ! je réponds pas, j'ai pas le temps, je verrais ça plus tard. Un message sur le répondeur, je l'écoute, et je me bidonne, ça me fait rire ...

" - heu, oui, heu , heu, heu, pounette, heu, comment tu va ? je voudrais des nouvelles de toi, quand rentre tu à l'hopital, ne t'inquiette pas, tout va bien se passer, je t'appellerais, et puis après, tu aura ton bonheur. Rappelle moi ... "  tout ça avec une voix sanglotante, comme si le fait que je ne lui adresse plus un mot, lui fasse de la peine.

C'était limite une déclaration d'amour, son message, comme une jeune fille amoureuse de son prince charmant et qui ne sais pas quoi lui dire au téléphone... Là c’était simplement belle maman qui ne savais pas comment revenir vers moi. Alors je l'ai rappeler, on a parler, elle a fait sa gentille, celle qui était désoler, celle qui me comprenais, celle qui penser à moi, à nous, à notre malheur, à tout ce par quoi on passe, elle a du faire semblant de comprendre mes larmes.
Alors oui j'ai pardonner, son scandale de l'autre jour, mais attention, pardonner, ne veux pas dire oublier.

mercredi 13 novembre 2013

Boulot VS Pma

Comme si , je n'étais déja pas assez angoisser et anxieuse comme ça ... Fallait bien que sur moi vienne s'abattre le problème du boulot ... forcément ! ce ne serait pas si drôle sinon ...

Depuis que mon ancienne association m'a gentillement mise a la porte pour un accident du travail, j'ai trouver que le plus simple pour moi était donc bien entendu de travailler en CESU ( chèque emploi service ) dans mon boulot d'auxiliaire de vie. Ma paie est compenser par les branquignol de p*le emp*oi, bah oui faut le dire j'ai pas un grand nombre d'heure ! et cette situation me convenais bien ! comme ça c'était tellement plus facile de me libérer pour mes rendez vous PMA , aucun compte à rendre à personne, j’étais absente et puis voilà ... De toute façon j'étais compenser ! et j'ai très largement travailler avant, pour avoir le droit à un temps de chômage de 2 ans et demis ! si c'est pour vous dire que d'ici là ... j'espère bien ne plus être en PMA ! Sauf que voilà ... ça fait aujourd'hui 13 mois, que je boss comme ça, à mis temps avec mes CESU ! et ça me plait vraiment ! et puis vous allez me dire, concentre toi sur toi, repose toi, t'as bien le temps de voir venir la fin de ton chômage ma grande !! Que nini ! J'ai reçu une lettre me disant que j’arrive en fin de droit, j'ai épuiser mon forfait mi temps ... la loi, ne peux pas dépasser les 15 mois de compensation de paie, en mis temps ... Ils sont trop gentil ! plutôt que de me dire "attention madame, ta compensation s’arrête bientôt", on m'a plutôt dit, " c'est bien vous avez des droit jusque février 2015, et en plus en travaillant comme ça, vous augmenter votre temps de chômage" ... Alors moi je leur ai fait confiance ! des vrais branquignols ...
J'ai bien évidement été les voir aujourd'hui, pour comprendre le pourquoi, et surtout pourquoi ne pas m'avoir prévenue plus tôt ! et la on m'a gentiment répondu " mais madame, si tu veux toujours avoir tes droit, faut faire une fin de contrat " Ah ouais ? alors l'état nous incite à ne pas travailler !! Elle est belle tiens la France !

Alors moi je suis là comme une belle cruche, à refaire mes CV, mes lettres de motivation, pour postuler dans de nouvelles associations, mais tout en essayant de garder mes patientes actuelles ... Et puis , c'est pas comme si tout était beau, tout été simple. Il va dire quoi le gars qui me fait l'entretiens d'embauche, si je lui dit " attention mon ptit ... dans 2 semaines je me fait opéré ! alors attend toi à un arret maladie, ah oui pi en même temps ... attends toi à des absence heuu ... très souvent , je t'en dit pas plus, ce sera une surprise" 

Enfin voilà ... comme si ça suffisait pas ... Me voilà à me battre pour retrouver un boulot ...

mardi 5 novembre 2013

en attendant le 28 novembre...

Je suis là, toujours là , à attendre, la prochaine étape. Il me reste un peu plus de 20 jours, avant de me faire opéré. Je trouve que depuis notre dernier rendez vous, le temps passe a une allure folle. Je suis pressée, mais à la fois, je suis anxieuse. Anxieuse de quoi me direz vous ? simplement de me retrouver, dans un hôpital, a 100km de chez moi, seule. je n'aurais personne sur qui m'appuyer pendant cette hospitalisation. Et si encore une mauvaise nouvelle faisait face ? Comment ferais-je pour encaisser seule, le drame ? 

Et puis... ça peut paraitre stupide, mais j'ai peur de l'anesthésie. peur du réveil de celle ci, et de ses effets secondaire ... Je suis émétophobe... ( une peur ou anxiété intense et irrationnelle de vomir. Cette phobie spécifique peut inclure des situations qui causent le vomissement, comme la peur de vomir en public, la peur de voir un autre individu vomir, la peur de regarder des gestes de vomissement ou d'avoir des nausées) comment vais-je faire pour gérer cette phobie, si ça doit m'arriver ? que va penser le personnel, si une crise d'angoisse me viens a cause de cette phobie ... Seule ma mère, arrive à me calmer ... mais ma mère ... elle sera elle aussi a 100km de l’hôpital.

Alors je compte ces jours, qui passe lentement, mais qui passe aussi très vite ... je regarde le calendrier, et j'ai peur ... j'angoisse.... Mais pourtant, il faudra que je passe par là, c'est une étape clé dans notre parcours. et appréhension où pas, il faudra que j'y aille.